
Depuis décembre 2022, l’Etat se préoccupe de la “santé” déontologique des élus et a voulu la mise en place de référents déontologues.
Mais au fait de quoi s’agit-il ? Des valeurs dont on voudrait parer les élus :
– Impartialité, Diligence, Dignité, Probité et Intégrité.
– La primauté du seul intérêt général.
– La prévention de tout conflit d’intérêts.
– L’utilisation strictement limitée des ressources et moyens mis à sa disposition à l’exercice de son mandat.
– La prévention de la prise de mesures lui accordant un avantage personnel futur après la cessation de son mandat et de ses fonctions.
– La participation assidue aux réunions de l’organe délibérant et des instances au sein desquelles il a été désigné.
– Les questions liées à sa responsabilité devant l’ensemble des citoyens de la collectivité territoriale, à qui il rend compte des actes et décisions pris dans le cadre de ses fonctions.
(Guide de déontologie de l’élu local)
Le président de l’association des maires de France précisait récemment :
“Je dirais à un jeune pour l’inciter à s’engager : la satisfaction que procure le fait de servir, l’honneur que l’on ressent d’être mandaté par ses concitoyens. L’action municipale a cela de magnifique qu’elle est incarnée, physique. Elle se vit de façon pleine et entière dans son village, avec les habitants. “
Mais il est impératif d’améliorer les conditions d’exercice du mandat. Il faut régler la conciliation du mandat avec la vie familiale et professionnelle.De plus, être honnête, précautionneux, compétent et bien entouré ne suffit pas aujourd’hui pour être à l’abri des ennuis juridiques ou judiciaires.
Nous sommes tous conscients de ces difficultés. Et pourtant, nombreux sont les maires sortants qui auront la volonté de se représenter devant leurs concitoyens. Pourquoi, alors que la fonction suggère tellement de contraintes ?
Je vous laisse y réfléchir !
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