Voila que les choses commencent à frémir …. Certaines envies se font jour, timidement, comme si les intéressés n’y croyaient pas encore, ou plutôt ne croyaient pas encore en leur envie, car maintenant apparaissent les obstacles comme convaincre leur conjoint (eh oui !), puis commencer à chercher des colistiers avec parité, puis essayer de structurer un projet, etc …
Les plus honnêtes se demanderont s’ils ont les capacités, ou s’ils sont susceptibles de les acquérir, les autres n’étant intéressés que par les pompons dorés, ou exprimé dans un vocabulaire plus académique “intéressés par le statut de maire”.
Parlons-en du statut ! A une certaine époque, dans la commune il y avait le curé, l’instituteur et le maire. Ils pouvaient être reconnus et respectés comme des ancrages essentiels dans leur communauté. Alors je le dis tout de suite, depuis ceci a été classé dans la rubrique “conte de fée”.
Bien que les maires soient en général mieux perçus par les français que le reste de la classe politique, il n’en reste pas moins que le maire peut être maltraité moralement et même parfois physiquement.
Alors, qu’est-ce qui peut motiver un candidat ?
J’ai bien ma petite idée.
Car il est évident que les inconvénients paraissent bien supérieurs aux avantages. Le maire, par définition est responsable juridiquement de tout, il est le paratonnerre de sa commune. Ses administrés peuvent tout demander puisque tout peut être demandé, exigé parce que tout est dû.
Au delà de ce constat peu encourageant la raison d’être du maire tient de son engagement à faciliter la vie de ses concitoyens, à gérer avec bon sens les affaires de la commune, financières et économiques …
C’est un engagement personnel, qui impacte une vie familiale ou professionnelle. Un maire est à plein temps, matin, après-midi, souvent en soirée et pendant les week-end. Parfois la nuit.
Gérer une commune c’est vivre et assurer son quotidien.
Mais peut-être qu’il faut croire aux fées (ou au père Noël).
Merci aux candidats qui le seront en toute connaissance de cause.
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