Foret

Les arbres sont issus de la germination des graines. Quand une graine tombe au sol, elle germe avec l’arrivée des beaux jours grâce à l’humidité. Elle donne d’abord une racine qui s’enfonce dans le sol pour nourrir la plantule qui émerge. Les premières feuilles apparaissent. Un futur arbre est en préparation ! Certains facteurs peuvent influencer la régénération naturelle des arbres. Parmi eux le climat, l’âge des arbres (trop âgés, ils ne fructifient plus) ou encore la surabondance de jeunes semis.

Le vent, les oiseaux et les insectes dispersent aussi des graines et pollens. Le vent transporte les graines légères comme les samares de l’Erable, dont les ailettes en font de véritables avions au service de la régénération. Quant aux insectes pollinisateurs (abeilles sauvages, papillons, tous butineurs de nectar) ils transportent le pollen d’une fleur à l’autre et permettent ainsi la fécondation des plantes et des arbres.

Végétauxmammifèresoiseauxinsectes
En surface comme en sous-sol, les forêts abritent une multitude d’espèces animales et végétales. Elles ont besoin les unes des autres, mais aussi de la forêt pour vivre.
Les différents maillons de la chaîne alimentaire pourraient se présenter ainsi : les feuilles nourrissent les chenilles qui seront à leur tour consommées par la mésange, qui servira de proie à l’Epervier…

VégétauxmammifèresoiseauxinsectesEn surface comme en sous-sol, les forêts abritent une multitude d’espèces animales et végétales. Elles ont besoin les unes des autres, mais aussi de la forêt pour vivre. Les différents maillons de la chaîne alimentaire pourraient se présenter ainsi : les feuilles nourrissent les chenilles qui seront à leur tour consommées par la mésange, qui servira de proie à l’Epervier…

Le sol, capital santé des forêts

De la graine à l’arbre, le sol est le lieu où tout recommence en un cycle permanent. Les végétaux et les animaux tirent du sol une bonne partie de leurs ressources. Les racines y puisent eau, sels minéraux et oligo-éléments. Les organismes et insectes décomposeurs se nourrissent de feuilles et de débris, les micromammifères et les oiseaux cherchent leur nourriture au sol. Le sol est formé d’une superposition de couches : de la litière en surface à la roche-mère en sous-sol, en passant par l’humus, la couche d’altération et le sol minéral. Par un processus naturel de décomposition, la litière des forêts (feuilles, rameaux, brindilles, bois morts, cadavres d’animaux…) alimente le sol en matière organique ou humus. Celui-ci est à l’origine de la vie végétale : véritable éponge, il absorbe l’humidité et les sels minéraux nécessaires à la croissance des végétaux

Autre facteur essentiel : l’eau

Comme la lumière et l’air, l’eau est fondamentale pour la vie de l’arbre. Les végétaux puisent l’eau dans les sols forestiers par leur système racinaire, puis l’acheminent jusqu’aux feuilles. Ensuite, elle s’échappe dans l’atmosphère sous forme de vapeur d’eau. Une fois enrichie par la photosynthèse, la sève descendante nourrit l’arbre.

Tous les arbres sont hygrophiles, c’est-à-dire qu’ils ont besoin de grande quantité d’eau pour se développer, surtout en période de feuillaison. L’eau permet aux plantes de mettre en solution les éléments nourriciers du sol. Plus un pays est humide, plus les forêts sont susceptibles d’être denses et riches.

La forêt préserve l’eau et l’air

Les arbres agissent comme de véritables éponges. Ils sont capables d’absorber six fois plus d’eau qu’une simple parcelle d’herbe de surface égale. Toute la pluie ne parvient pas au sol : une partie est captée par les feuilles. Le reste s’égoutte jusqu’au sol et l’eau est ainsi filtrée et purifiée. Par ailleurs, en absorbant de grands volumes d’eau, les forêts limitent l’érosion des sols et captent une partie des fortes pluies qui peuvent provoquer crues et glissements de terrain. Grâce aux forêts, nous respirons mieux. Lors du processus de photosynthèse, l’arbre absorbe du dioxyde de carbone et rejette de l’oxygène. Ainsi, les forêts constituent de gigantesques puits de carbone. En France, avec près de 33 millions de tonnes de dioxyde de carbone stockés et piégés chaque année dans l’atmosphère, la forêt participe activement à la lutte contre le réchauffement climatique.

La forêt participe aussi à la purification de l’air en filtrant les poussières et les pollutions microbiennes issues de l’activité industrielle. La vitalité de la forêt est un indicateur de santé.

(source ONF)